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En pleine polémique sur la rémunération des dirigeants français, GDF Suez a annoncé que ses deux dirigeants, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli, avaient décidé de renoncer à leurs stock-options.

jeudi 26 mars 2009.

D’après l’agence REUTERS.
Dans un communiqué, le groupe précise que l’attribution individuelle d’options et d’actions gratuites aux quelque 8.000 collaborateurs du groupe est en revanche maintenue.
Dans la matinée, un porte-parole du groupe d’énergie avait confirmé l’information de Mediapart selon lequel le conseil d’administration de GDF-Suez avait attribué 1,1 million de stock-options à Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli.

Selon le site d’information, cette enveloppe de stock-options représenterait 10,5 millions d’euros dont 7,7 millions d’euros pour le président-directeur général du groupe Gérard Mestrallet et 2,8 millions pour son vice-président Jean-François Cirelli.

L’attribution de ces stock-options au sein d’un groupe français dont l’Etat détient 35,7% du capital et est donc représenté au conseil d’administration, survient en pleine polémique sur la rémunération des dirigeants de la Société générale, du Crédit agricole et de Valeo.

Elle intervient également au moment où l’activité de plusieurs sites de stockage du groupe est perturbée par un mouvement de grève.

GDF Suez a rappelé que le groupe ne bénéficiait "d’aucune aide de l’Etat", à la différence des trois autres groupes, qu’il était largement bénéficiaire et qu’il prévoyait cette année encore d’embaucher 8.000 personnes en France.


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